TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE, L’HOMME QUI VAUT SON PERE !
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », dit Pierre Corneille dans son célèbre roman, le Cid. Teodoro Nguema Obiang Mangue affectueusement appelé ‘’Teodorin’’ est un homme politique équatoguinéen. Il est le fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la Guinée équatoriale depuis 1979. Il a fait de bonnes et hautes études, de 1985 à 1989, il est élève de l’Ecole des Roches, un pensionnat privé français en Normandie, avant de s’inscrire à l’Université Paris-Dauphine. En 1991, il suit durant cinq mois des études de langue anglaise à la Pepperdine University de Malibu en Californie d’où il sort diplômé. De retour au pays, il participe activement à la vie politique et administrative.
De 1995 à 1997, Teodoro Obiang est conseiller présidentiel chargé des forêts. De 1997 à 2012, il occupe le poste de ministre de l’Agriculture et des Forêts. Dans le même temps, il dirige de nombreuses compagnies d’exploitation forestières, tout en dirigeant l’agence gouvernementale censée les réguler. Il est aussi propriétaire de la seule station de radio privée du pays, Radiotélévision Asonga et d’une demi-douzaine de sociétés, notamment dans le secteur forestier et BTP.
En mai 2012, il est nommé deuxième vice-président de la République, chargé de la défense et de la sécurité de l’État. En juin 2016, il est nommé vice-président de la République. En 2017, il est pressenti par ses parents pour succéder à son père à la présidence. Sur son site web officiel, Teodoro Obiang se présente comme un « homme de vision, de justice et d’égalité, acharné au travail et humble ». Il affirme : « Je n’ai pas peur des critiques, car elles sont souvent salutaires pour ne pas dévier du chemin que l’on s’est tracé ».
Celui qui a déjà connu les arcanes du pouvoir et qui a un patriotisme affirmé et confirmé, ne doit pas être victime d’une telle pensée rétrograde qui, souvent s’agite au profit des intérêts égoïstes de certains assoiffés de pouvoir. L’amour de la patrie ne se définit pas seulement par l’appartenance à un parti ou à un gouvernement. Ce sont de pareilles erreurs qui poussent les pays dans des situations difficiles où les nouveaux chefs balaient d’un revers de la main, les projets et programmes de l’ancien président. Pourquoi ne pas permettre à ce jeune technocrate, talentueux parlant couramment l’anglais, le portugais, l’espagnol et le français, de continuer les œuvres de son père au bénéfice du peuple équatoguinéen ? Pour avoir participé à la création du bien-être moral et matériel de son pays, visionnaire de son état ne serait-il pas le mieux indiqué pour assurer et préserver l’élan de développement amorcé par son père.
Des fils de présidents et de roi ont pourtant accompli la continuation des œuvres de leurs pères. On peut citer Ali Bongo de Oumar Bongo, Faure Gnassingbé de Eyadema, Mahamat Deby de Idriss Deby on peut aussi citer la monarchie marocaine. Les pays africains doivent se défaire absolument des idées égoïstes et égocentriques pour donner au peuple ce qu’il veut : la paix et la quiétude sociale. Tous les pays à la
traine aujourd’hui en Afrique sont victimes de ces changements inféconds appelés alternance.
Le Togo, le Gabon, le Tchad sont des pays respectés sur le plan international, les autres pays ne les ont pas rejetés à cause du fait qu’ils sont venus en lieu et place de leurs pères. Le niveau de développement atteint par la Guinée équatoriale est objet de jalousie et de convoitise de certaines personnes aux ambitions inavouées. La jeunesse visionnaire et imbue des réalités de ce monde contemporain doit jouer son rôle de patriote. Elle est prête à ne plus accepter ce que des politiciens séniles nostalgiques d’un passé colonial pourrait qualifier de monarchie.
« Quand on veut tuer son chien on l’accuse de rage » dit une sagesse. Malgré les affabulations tissées sur sa personne, il transcende avec véhémence pour paraitre comme le seul apte et capable de maintenir le train de développement de son pays. Une sagesse africaine dit qu’on ne peut pas avoir du sel sur ses lèvres et s’empêcher de les lécher, aucun chef n’est blanc même ceux qui veulent faire croire à cela et Jean-Paul Sartre de dire : « j’ai plongé mes deux bras jusqu’aux coudes dans la merde eh bien laissez-moi on ne peut régner innocemment ».
L’homme se juge par ce qu’il fait ou ce qu’il dit. Quand ce qu’il dit ne correspond pas avec ce qu’il fait, on le juge alors par ce qu’il fait. Comme il affirme ne pas avoir peur des critiques qu’il considère heureusement comme un rappel, ce politicien chevronné n’a pas peur des mauvaises idées et des mauvaises personnes. Il est disposé à les ramener vers lui pour le bonheur de la nation équato-guinéenne.
Quand on veut on peut, l’essentiel c’est bien et s’immortaliser dans la conscience de ses compatriotes. Bon vent à vous Teodorin