Le Mali et le Burkina Faso mettent en garde contre toute intervention militaire étrangère au Niger
Dans un geste considéré comme un moyen tactique de protéger le récent changement de régime au Niger, la junte militaire malienne a déclaré lundi qu’elle soutenait les putschistes à Niamey.
Le Mali a déclaré qu’il se tenait aux côtés du Burkina Faso pour défendre le Niger et a en outre averti que toute intervention militaire étrangère à Niamey serait considérée comme une déclaration de guerre aux deux nations avec le Niger.
« Je préviens que toute intervention militaire contre le Niger sera considérée comme une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali », annonce le colonel Abdoulaye Maiga, ministre d’État chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, junte malienne.
L’annonce faisait suite au résultat d’un sommet du bloc régional de la CEDEAO qui a donné un délai de 7 jours aux putschistes nigériens pour libérer le président détenu Mohamed Barzoum et rétablir le régime civil ou faire face aux conséquences, la force militaire étant une option envisagée. Le Mali a en outre dénoncé les sanctions persistantes de la CEDEAO contre les trois pays qualifiant d’illégal.