Koné Ibrahima parle du blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme
Le Programme de Sensibilisation et de Formation des Assujettis avec pour thème : « La lutte concertée et organisée contre le blanchiment des capitaux criminels et le financement du terrorisme » qui vient de se terminer à Conakry, a pris fin le jeudi 20 juillet 2017. Débuté, le 17 juillet 2017, il a connu la présence significative de la presse et des représentants des associations de Presse en Guinée.
Nos confrères de dspguinee.org ont tenu à recueillir l’opinion, de Koné Ibrahima, Président de l’Union de la Presse Libre de Guinée (UPLG).
Question : En tant que Président de l’Union de la Presse Libre de Guinée, quel est le motif de votre présence à ces travaux de sensibilisation et de formation sur ce thème : « La lutte concertée et organisée contre le blanchiment des capitaux criminels et le financement du terrorisme » ?
Ibrahima Koné : Il faut comprendre aujourd’hui que le phénomène de blanchiment de capitaux est devenu un phénomène très mondial qui se passe un peu partout sur terre. Cela a un impact très grave quand vous regarder aujourd’hui, c’est le blanchiment d’argent qui facilite tout ce qui est conflit armé, puisque qui parle d’armes, parle d’argent, il faut donc des capitaux pour pouvoir acheter ces armes.
Aujourd’hui, si nous voyons ce qui se passe de l’autre côté de nos frontières au Mali par exemple avec les conflits armés dans cette zone qui est toujours sous les coups furtifs des groupes armés djihadistes, l’on a droit de se poser les questions suivantes : Quels sont les origines de ces armes ? Quels sont ces moyens de leurs obtentions ? Et comment ces armes sont achetées et par qui ?
Voilà des questions auxquelles les réponses peuvent être répondues par de telles séances de sensibilisation et de formation.
Donc, nous les hommes de médias aujourd’hui, avions une large responsabilité dans le soutien de telles initiatives, puisque l’enjeu est tel que ce n’est pas seulement la formation des corps socioprofessionnels assujettis.
Il faut que nous medias nous soyons impliqués pour pouvoir les aidés à relayer le plus que possible l’information sur tous les trafics illégaux qui se font en Afrique et à travers le monde à savoir : le trafics des armes, le trafic des organes humains et des enfants, qui deviennent de plus en plus courant dans nos sociétés.
Il faudrait que la presse soit formée sur de telle thématique pour pouvoir mieux communiquer la-dessus.
Monsieur Ibrahima Koné, la rédaction vous remercie de vous être prété à notre question.
dspguinee.org