Sekhoutoureya : Alpha Condé reçoit les imans du Foutah
Le chef de l’Etat, Alpha Condé, a reçu ce mercredi en audience une délégation du Foutah composée d’imams avec lesquels il a échangé sur la crise sociopolitique qui prévaut actuellement dans notre pays notamment la détérioration du tissu social, et le manque de fraternité entre les fils du pays.
Dès leur sortie de l’audience, le porte-parole, Elhadj Amadou Kolon Barry, a fait un compte rendu ou déclaration au nom des sages du Foutah « Les sages du Foutah que nous représentons ici sont venus au nom du Foutah et au nom de tous les sages de la Guinée. Parce que ce qui nous a fait venir à Conakry est un problème guinéen qui intéresse toute la Guinée. Vous savez que depuis quelques temps, il faut se dire la vérité, ça ne va pas chez nous. Beaucoup d’agitation, beaucoup de petits problèmes qui ne doivent pas être des gros problèmes, c’est pourquoi nous sommes venus du Foutah sur notre propre initiative sians invitation de qui que ce soit».
Faut-il le rappeler, avant de se rendre à Conakry, ces imams ont fait escale à Kindia où ils ont été informés des problèmes qui se sont produits dans cette ville de la Basse-Côte dans le cadre de l’installation du maire « Il nous a été dit à Kindia lors de notre passage, que depuis trois semaines qu’aucun magasins n’a ouvert ses portes, aucune boutique n’a ouvert ses portes. Nous avons trouvé des commerçants et petits vendeurs, tout le monde assis devant les boutiques… ».
A leur arrivée à Conakry avant d’être reçus ce mercredi 31 octobre 2018, par le chef de l’Etat, ils ont rendu visite au Chef de file de l’opposition, ensuite le ministre de l’Administration du Territoire et le Premier ministre kassory Fofana « là aussi on a parlé ».
Après être reçus par le chef de l’Etat, les sages du Foutah disent clôturer leur mission avec satisfaction « Largement satisfait des échanges qui ont été faits et par la grâce de Dieu, nous allons gérer le reste, et la Guinée retrouvera sa paix, sa quiétude et le dénouement va continuer dans ce pays par la grâce de Dieu ».
Mohamed Y