Atteintes à la liberté de la presse en Guinée : voici la déclaration de la PJDD
La Plateforme des Jeunes de l’Axe pour la Démocratie et le Développement (PJDD) a animé une conférence de presse ce mardi 5 décembre 2017 à Conakry pour dénoncer ‘’les atteintes à la liberté de la presse en Guinée’’. Il faut noter que cette plateforme est une organisation regroupe des structures formelles et informelles sur l’Axe Hamdalaye, Bambéto, Cosa, Wanindara, Cimentérie et Kagnélen.
Au cours de cette conférence de presse, la PJDD a fait une déclaration à travers son président, Ibrahima Aminata dont nous vous livrons le contenu. Lisez !
«La PJDD dans la lutte pour l’instauration d’un Etat de droit en Guinée constate avec regret des violations graves et inacceptables de la liberté de presse dans notre pays notamment, des agressions verbales et physiques contre une quinzaine de journalistes le 31 octobre 2017 suivies de la destruction de leurs matériels de travail (dictaphones, téléphones et caméras…) à l’Escadron Mobile N°3 de Matam ; la suspension de la Radio Espace Fm pour sept jours suivi de la mise en examen de Moussa Moise Sylla, directeur de Espace TV pour dit-on avoir diffusé des informations considérées comme secret défense, l’avertissement au groupe de presse Evasion par la HAC pour manque de professionnalisme dans le traitement de l’information, dit-on ; les poursuites judiciaires de journalistes, notamment l’arrestation et de la détention d’Aboubacar Camara, coordinateur du groupe Gangan, accusé à tort d’avoir diffusé une rumeur sur la mort du Président de la République, aussi des intimidations et des menaces de mort proférées à l’endroit de Aboubacar Sank Diallo de la Radio Global FM, l’opacité persistante autour de la disparition depuis le 23 juillet 2015 du journalisme Chérif Diallo et de l’assassinat de Mamadou Koula Diallo et enfin l’exil forcé de Mandian Sidibé ancien directeur de la Planète FM. Face à toutes ces violations de la loi sur la liberté de la presse, la PJDD s’indigne et condamne ces pratiques tendant de plus en plus à museler la presse dans notre pays… ».
Aboubacar Ben Soumah