Guinée : la ministre Hadja Mariama plaide pour la cause des jeunes filles
C’est à l’occasion de la journée internationale de la jeune fille organisée ce mercredi 11 octobre 2017 à Conakry, que la nouvelle ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Hadja Mariama Sylla, a tiré la sonnette d’alarme pour le soutien des orphelines.
Le thème retenu cette année est « Autonomiser les filles pendant et après les crises ».
Sous le slogan « parce que je suis une fille », cette cérémonie s’est déroulée en fanfare à la bluezone de Kaloum sise en plein centre de la commune administrative de Conakry.
Au cours de cet évènement refoulant le monde, la ministre Hadja Mariama a invité les institutions nationales et internationales ainsi que les fondations à s’impliquer davantage dans la scolarisation des jeunes filles. Surtout, celles ayant perdu leurs parents à travers la maladie Ebola.
Pour elle, tous les enfants méritent de bénéficier d’une bonne éducation pour le développement du pays. Comme disait l’autre : « Eduquer une fille, c’est éduquer tout un peuple ».
Par la même occasion, la ministre a rappelé les problèmes qui freinent la scolarisation des jeunes filles à savoir : l’excision, le mariage précoce, les grossesses non désirées ou d’autres violences physiques et psychologiques qu’elles subissent en longueur de journée.
Cependant, elle a encouragé l’éclosion des centres d’appui pour l’autopromotion des femmes qui offrent des formations qualifiantes aux jeunes. Des centres permettant de promouvoir l’entreprenariat féminin à travers le développement des compétences et de l’auto emploi des jeunes filles.
Madame Sylla a également souhaité que l’égalité de chances entre les deux sexes (homme et femme) soit effective. C’est dans cet esprit, qu’elle a suggéré que les jeunes filles bénéficient plus de bourses d’études et aspire à la mise en place d’une politique pour le recrutement des filles dans les entreprises privées.
Rappelons que cette cérémonie a été organisée par le ministère de l’Action Sociale, de la promotion féminine et de l’enfance appuyé par le Plan International, qui a remis un rapport portant sur la situation des jeunes filles à la première Dame de la République, Hadja Djéné Kaba Condé.
Ibrahima Soya Bah pour Africa Tribune