« QUAND ON VOUS LAVE LE DOS, CHERCHEZ A VOUS LAVER VOTRE VENTRE » DIT UNE SAGESSE AFRICAINE !

Le quotidien national HOROYA a fait peau neuve sous le chapeau de son Directeur Général Ibrahima KONE. Les innovations faites au niveau du journal sont dans l’esprit de la refondation et du redressement institutionnel prôné par le Général Mamadi Doumbouya. Horoya est un organe de presse public qui donne toutes les informations sur les activités de l’Etat, pour l’intérêt général des populations mais aussi surtout pour l’administration publique. Si au niveau central, le journal est distribué dans presque tous les départements et Directions générales, on regrette que cela ne soit effectif au niveau des administrateurs territoriaux. En dépit de tous les efforts consentis par le Ministère de l’Information et de la Communication pour le renouveau et l’amélioration de la qualité de ses services exigés par les instructions relatives à la refondation et à la bonne conduite de la transition, il faut retenir que son action bute contre certaines insuffisances liées à la distribution et à la valorisation du quotidien national, au niveau des structures déconcentrées et décentralisées de l’administration territoriale.

 C’est en cela qu’il faut interpeller le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation car, Il est facile de remarquer que cet important média n’est consommé que dans la capitale, alors que les structures décentralisées et déconcentrées de l’Etat à l’intérieur du pays en sont privées. C’est avec grand regret que l’on constate le manque cruel d’informations au niveau des préfectures et des communes qui en principe, ont l’obligation d’être informées sur les activités gouvernementales. Il n’est pas surprenant de voir des agents préfectoraux et communaux incapables de dérouler le minimum d’actions à l’actif du gouvernement. Pour les mettre au même diapason que les structures centrales, le département de l’Administration du Territoire doit agir dans le sens d’exiger la distribution et la lecture de cet organe de l’Etat au niveau des communes et des préfectures. Cela les mettrait à l’abri de certaines dérives administratives dues au manque d’informations fiables. Les réseaux sociaux sont en passe de devenir les moyens préférés de l’information, ce qui parfois la prédispose à la manipulation.

Pour la concrétisation effective de la refondation et du redressement institutionnel dans le secteur de l’information et de la communication, le gouvernement se doit d’appuyer les réformes courageuses du Ministre Fana SOUMAH, en ordonnant la diffusion et la distribution du journal Horoya au niveau des communes et préfectures du pays. Le secteur de l’information et de la communication demeure à la fois un secteur stratégique et névralgique pour un Etat. Si aujourd’hui le ministre de ce département a réhabilité les radios rurales et inaugurer de nouvelles stations communautaires, il a absolument besoin du soutien de l’autorité centrale pour la promotion effective de ce média public. Si les radios peuvent éduquer, informer les populations urbaines et rurales, le journal papier quant à lui sert à donner des directives, des informations sur les actions du gouvernement. Aussi il élargit et facilite la compréhension des activités gouvernementales pour éviter les éventualités souvent maladroites dans la gestion administrative.

Il faut savoir que la conduite de la transition réside avant tout dans la vulgarisation des actions gouvernementales à travers une communication et une information responsable et fiable. Quand les populations sont au diapason de ce qui se passe et de ce qui se fait en son nom, quand les agents au service de l’Etat sont imprégnés des réalités administratives cela facilitera la compréhension et la conduite de la transition car, cela permettra d’éviter les écueils et de préserver la quiétude sociale.

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