Après Indaba, le Ministre Moussa Cissé, prend part, au Forum des Ministres des Finances et Gouverneurs de l’Afrique de l’ouest et du Centre, auprès du Groupe de la Banque Mondiale.
Après le Forum minier International d’Indaba à Cape Town, le Ministre Poussa Cissé et sa suite ont participé à Abuja, au Nigeria à la grande Réunion des Ministres des Finances et Gouverneurs de l’Afrique de l’ouest et du Centre du Groupe de la Banque Mondiale.
Un forum de haut niveau, coorganisée dans la capitale politique nigériane, par le Ministre nigérian des Finances, Wale Edun et le Vice-Président, régional de la Banque mondiale, Ousmane Diagana. Les Ministres Gouverneurs africains, parmi lesquels, le Ministre Moussa Cissé en compagnie du Gouverneur de la BCRG, Karamo Kaba ont mis a profit la journée du 8 février 2024 pour mener des discussions, des échanges et des réflexions sur le processus d’évolution du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) , des approfondissement sur la manière de progresser dans les domaines de l’énergie, de l’intégration financière et des autres priorités de développement. Des discussions entre dirigeants sur les progrès à réaliser au sujet des priorités pour le développement dans la région ; de l’évolution en cours du GBM pour aider à accélérer les progrès sur ces questions ; et d’un engagement pour des politiques et un financement réussi de l’IDA21.
Intervenant au cours des échanges, le Ministre de l’Economie et des Finances, Gouverneur pays auprès de la Banque Mondiale, a salué le parcours du Groupe en termes de mutations ces dernières années en appui aux pays en développement : « En tant que nation engagée dans la recherche de solutions innovantes pour relever les défis de développement, la Guinée salue les efforts de la Banque mondiale pour renforcer son efficacité opérationnelle, promouvoir la transparence et l’inclusion, ainsi que pour accroître son impact sur le terrain. Nous sommes convaincus que cette évolution contribuera à mieux servir les besoins des pays en développement, y compris ceux de la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre, en fournissant un soutien financier et technique adapté aux réalités locales. » soutiendra, Moussa Cissé, devant ses pairs africains.
Développant son argumentaire en plénière, le Ministre Moussa Cissé a centré son intervention sur la nécessité d’avoir des mécanismes rapides mise à disposition des ressources aux Etats, en cas de besoin. Il a mis en exergue à cet effet, l’incendie intervenu au dépôt pétrolier de Conakry qui suscite, un besoin immédiat du pays en termes de ressources afin de faire face, aux conséquences de ce sinistre de grande ampleur. Il rappellera à ce titre : « qu’un tel mécanisme existe au FMI à travers les DTS (dont beaucoup pays ont reçu, pendant le Covid-19 ainsi que pour le choc alimentaire, à la suite des conséquences de la guerre en Ukraine, sur les économies des pays fragiles) »
Le chef de la Délégation guinéenne a également abordé la seconde thématique liée à l’accès à l’électricité en débat. Le groupe de la Banque rappel dans sa note synthèse qu’au rythme actuel de croissance de l’accès à l’électricité et des tendances démographiques, quelque 565 millions d’Africains resteront privés d’accès à l’électricité en 2030. Atteindre la couverture universelle d’ici la fin de la décennie, ne se fera qu’en triplant, le taux actuel de croissance de l’accès à l’électricité.
Faisant le lien avec ce volet, en débat, le Ministre Gouverneur Moussa Cissé, rappellera la situation qui prévaut en Guinée, les efforts fournis et les réformes engagées : « Le taux de couverture de l’énergie de notre pays s’est amélioré en passant de 30% à 45% grâce à l’appui soutenu de nos partenaires au développement en premier plan le Groupe de la Banque mondiale. Nonobstant ces efforts importants, force est de constater que notre pays est confronté à un déficit en matière de fourniture d’énergie dû au manque d’infrastructures de transports malgré la mise en production de deux barrages hydrauliques (Souapiti et Kaléta) pour une capacité installée de 690 Méga Watts (MW) et le barrage de Amaria en cours de construction pour une capacité de 300 MW. Nous saluons les initiatives de la Banque mondiale visant à soutenir l’expansion des infrastructures énergétiques en Afrique, notamment à travers des investissements dans les énergies renouvelables et l’amélioration des réseaux de distribution. En tant que pays membre, la Guinée est déterminée à collaborer avec la Banque mondiale et d’autres partenaires pour accélérer notre transition vers un système énergétique plus inclusif, durable et résilient. » rassurera, Moussa Cissé.
En ce qui concerne la question de l’intégration financière, le Ministre Moussa Cissé, soulignera que cet axe : « est un pilier fondamental de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté À cet égard, nous accueillons favorablement les efforts de la Banque mondiale pour promouvoir l’intégration financière en Afrique, notamment à travers des programmes visant à renforcer la réglementation financière, à promouvoir l’inclusion numérique et à soutenir le développement du secteur privé. C’est pourquoi, nous réaffirmons ici, l’engagement indéfectible de la Guinée envers la réalisation des objectifs de développement durable, en particulier en ce qui concerne l’accès à l’électricité et l’intégration financière. Nous sommes convaincus que, grâce à une coopération renforcée entre les gouvernements, les institutions financières internationales et la société civile, nous pourrons surmonter les défis actuels et créer un avenir meilleur pour tous. Il est donc important qu’une attention particulière soit accordée à ces points dans le cadre de la constitution du IDA21. » affirmera, le Ministre Gouverneur pays.
Cette contribution du Ministre et des Finances a été très bien appréciée par les Ministres Gouverneurs, et le staff de la Banque Mondiale Afrique, à l’image cette conversation soutenue, entre Moussa Cissé et le Vice-président Ousmane Diagana de la Banque Mondiale.
Ce Forum d’Abuja aura été une importante opportunité pour des décideurs de pays africains aux prises avec un ensemble de crises interdépendantes qui affectent les plus vulnérables, en particulier en Afrique de l’Ouest et du Centre. Partenaire de longue date, des pays de la région, le Groupe de la Banque mondiale (GBM) soutient ceux-ci, dans leurs efforts de gestion des chocs, de reconstruction et de réformes. Réaliser la transformation économique du continent nécessitera l’adaptation des opportunités aux priorités clés du développement. Le processus d’évolution en cours du Groupe de la Banque Mondiale constitue, l’opportunité d’approfondir le partenariat avec les pays africains et soutenir davantage les priorités de développement de la région.
En marge de ce forum, le groupe de Gouverneurs africains et le staff de la Banque Mondiale ont été reçus par le Président nigérian, Bola Ahmed TINUBU.
Rappelons que l’évolution en cours de la Banque mondiale élargira la voie pour progresser dans la réalisation de ces priorités. Guidée par une mission ambitieuse et une nouvelle feuille de route, la nouvelle vision – (mettre fin à la pauvreté sur une planète vivable) – est centrée sur l’amélioration de la rapidité et de l’efficacité de l’institution, l’établissement de partenariats et de connaissances plus solides, et l’amélioration de notre financement et notre capacité à mobiliser le secteur privé.
Synthèse : Service Communication, Relations Publique MEF.