Tragique accident à Faranah: le bilan s’alourdit, on compte 13 morts
Comme indiqué dans notre précédent article, le bilan de l’accident tragique survenu sur la route du samedi 16 décembre 2023 à Sanankö continue de défrayer la chronique.
Selon la source hospitalières, on note 11 morts, dont 6 femmes, 3 hommes et 2 enfants. Deux autres hommes ont rendu l’âme après leurs admission pour les prises en charge sanitaire.
42 blessés ont bénéficié les premiers soins au centre de santé rurale de Banian et plus de 10 blessés transportés au services des urgences à l’hôpital régional de Faranah, les corps ont été transportés à Kissidougou.
L’une des victimes de cette tragédie est le maire de la commune rurale (CR) de Yombiro, le commandant Lélé Sayon Condé, un militaire à la retraite.
Selon, Bandjou Condé, président de la communauté « Lélé » à Kissidougou : « c’est une grande perte pour notre communauté. Il était un grand pionnier pour nous. Il a tout donné à Yombiro. Vraiment, c’est très triste. Je présente mes condoléances au peuple de Guinée suite à ce drame. Mes condoléances aux parents de tous ceux qui sont décédés. Que leurs âmes reposent en paix. »
Rencontré à l’hôpital, Abel Millimouno, l’un des rescapés de cet accident, jeune étudiant en phase de Master, nous raconte sa mésaventure. ‘’En fait, nous avons quitté Conakry à 4 heures 26 minutes et tout allait bien jusqu’à Faranah. Tout a commencé quand un autre bus nous a dépassé, alors, notre chauffeur n’a pas digéré cela. Donc, il ne contrôlait plus la vitesse, car il cherchait à tout prix à rattraper ce bus. Nous sommes rentrés dans un premier virage à gauche en pleine vitesse et le bus a commencé à balancer, puis un deuxième virage à droite, maintenant, c’est au niveau du troisième virage que l’un des pneus s’est crevé. Alors, nous avons laissé la route et on a cogné un Merina. J’étais derrière, j’ai entendu les cris au secours. Les gens sont venus pour me tirer de là, mais il y avait un cadavre sur moi, donc, ils ont tiré d’abord le cadavre et finalement, je suis sorti. J’étais sous le choc, j’ai même oublié les numéros de téléphone de mes parents. Heureusement, j’ai réussi à joindre une cousine que j’ai informée ; et à travers elle, toute la famille était au courant’’, raconte-t-il.
Selon les enquêtes menées auprès de la gendarmerie routière de Faranah, l’excès de vitesse serait la cause de cet accident tragique.