L’Ouganda affirme que ses opérations au Congo ont tué 567 combattants alliés à l’EI
Le président ougandais Yoweri Museveni a rapporté que depuis décembre 2021, plus de 560 membres d’un groupe rebelle lié à l’État islamique ont été tués lors des opérations ougandaises. Ce groupe rebelle, connu sous le nom de Forces démocratiques alliées (ADF), est basé dans les jungles de la République démocratique du Congo voisine.
Ils ont lancé des attaques au Congo et en Ouganda. Avec la permission du gouvernement congolais, l’armée ougandaise a lancé des opérations contre les ADF pour détruire leurs camps et capturer ou éliminer leurs combattants.
Le président Museveni a récemment déclaré qu’ils avaient réussi à tuer 567 combattants des ADF et à en capturer 50 autres. Ils ont également saisi 167 pièces d’équipement des rebelles, dont des mitraillettes et des lance-roquettes.
Museveni a souligné que les ADF se trouvent dans une situation désespérée et que leur seule option est désormais de se rendre. Il a exhorté les entreprises ougandaises, telles que les opérateurs de bus, les marchés et les hôtels, à être vigilantes et à enregistrer tous les clients pour empêcher les attaquants potentiels des ADF d’utiliser leurs installations.
Récemment, la police ougandaise a découvert au moins six engins explosifs improvisés que les ADF prévoyaient d’utiliser, dont un récupéré sur un individu juste à l’extérieur d’une église. Cela souligne la menace persistante que représentent les ADF.
Les ADF ont été responsables de plusieurs attaques dévastatrices en Ouganda, notamment des attentats suicides devant un important commissariat de police et près du bâtiment du Parlement en 2021, qui ont entraîné la mort de sept personnes.
De plus, en juin de cette année, un incident tragique s’est produit au cours duquel 42 personnes, pour la plupart des étudiants, ont été massacrées dans une école de l’ouest de l’Ouganda.