LES EXAMENS DE LA SESSION 2023 ANGOISSE ET INCERTITUDE !
Dans quelques jours les examens nationaux de la session 2023 vont débuter sur toute l’étendue du territoire national. Partout dans les DCE/DPE et IRE on s’agite autour des derniers réglages pour la réussite de cette nouvelle session. On se rappelle les résultats catastrophiques de la session 2022 ce qui a été réellement embarrassant pour les élèves, les parents et pour les écoles elles-mêmes. Jusqu’à nos jours on arrive pas à expliquer réellement ce qui s’est passé autour de ses résultats. Est-ce la faiblesse des élèves, le faible niveau des enseignants ou les méthodes d’évaluation ? En tout cas, l’élève ne rend que ce qu’il a appris durant l’année, il ne rimait à rien de jeter l’anathème sur les enfants.
Quand on demande aux autorités de l’éducation, elles se plaignent du fait que toutes leurs activités soient urgentes. On dit bien que Guillaume est un ministre urgentiste qui a la phobie des examens. Depuis son arrivée son seul souci a été de lutter contre la fraude comme si c’était la seule faiblesse de l’école guinéenne. Les rumeurs disent qu’il était de ceux qui procédaient aux arrangements en faveur de leurs candidats. L’acharnement avec lequel il veut gérer les examens prouve à suffisance la véracité de ces rumeurs. Un ministre du préuniversitaire ne vient pas avec des idées préconçues, il a intérêt à écouter ses collaborateurs immédiats qui ont en la matière plus de compétence et d’expérience que lui.
Il a prouvé par ses façons de faire qu’il n’a pas du tout confiance aux enseignants qui sont à ses yeux malhonnêtes à ne pas pouvoir gérer dans la sincérité les examens. On parle de caméras de surveillance en lieu et place des enseignants à ce rythme il finira aussi par doter les classes d’enseignants et de professeurs électroniques. Comme ceux qui sont là ne répondent plus au critère c’est la seule solution plausible. A l’approche des examens il y a des milliers de contractuels qui attendent d’être payés pour huit mois de salaire. Ces enseignants contractuels sont devenus de forcenés potentiels qui peuvent compromettre tous les plans envisagés par Guillaume.
On le connait bon mathématicien mais, ce n’est pas avec les formules mathématiques que l’on peut gérer un département aussi stratégique aussi complexe que le préuniversitaire. L’argent engagé dans l’achat de ces caméras pouvait servir à désintéresser les contractuels. Aujourd’hui nombreux parmi eux ont perdu leur foyer, leurs épouses et sont réduits à leur plus petite expression. Au lieu de les payer pour le travail accompli on cherche à les dissuader par des promesses fallacieuses. On ne sait de l’éducation et de l’administration du territoire qui gère réellement ce dossier.
Les candidats et leurs parents sont angoissés par la tournure prise par ces événements des contractuels car leur courroux fait planer l’incertitude pour la tenue effective de ces examens. Le mal du système éducatif ne réside pas seulement dans les évaluations comme l’entend Guillaume, ce mal est profond pour le corriger il faut un renouveau systématique du département. La mise à la retraite massive des anciens qui devaient en principe servir de courroie de transmission avec la nouvelle vague aura été la plus grosse bêtise des nouvelles autorités. Mais comme au CNRD il n’existe pas une école d’expérience, on risque d’assister impuissant au chaos vers lequel fonce l’école guinéenne.
Quand l’éducation d’un pays est malade, c’est le devenir de ce pays qui est compromis !