Linda Thomas-Greenfield, l’ex « Madame Afrique » d’Obama nommée par Biden à l’ONU
Après avoir passé toute sa carrière à traiter des questions africaines, la diplomate américaine Linda Thomas-Greenfield a été nommée ambassadrice des États-Unis à l’ONU. Y pèsera-t-elle en faveur de l’Afrique ?
Elle n’a tenu que 49 jours sous l’administration Trump. Le 10 mars 2017, Linda Thomas-Greenfield, secrétaire d’État adjointe chargée des Affaires africaines, a été victime de la « purge des diplomates » lancée par le président américain. Sans raison officielle, la « madame Afrique » de Barack Obama a été démise de ses fonctions, laissant derrière elle un poste qui restera vacant pendant plus d’un an.
« L’Amérique est de retour »
Quatre ans plus tard, elle fait son retour dans les arcanes des Affaires étrangères. Le 24 novembre, c’est émue et « reconnaissante » que cette diplomate aux 35 ans de carrière se présente devant la presse américaine pour remercier le président élu Joe Biden de l’avoir nommée au poste d’ambassadrice des États-Unis à l’ONU. Face à la caméra, elle affirme que « l’Amérique est de retour » sur la scène internationale. Opposant volontiers le multilatéralisme affiché de Joe Biden à l’unilatéralisme de l’administration Trump, qui refuse toujours de reconnaître sa défaite.
Avec J.A