Donald Trump s’apitoie sur son sort : « Personne ne m’aime »
En pleine conférence de presse, Donald Trump s’est plaint que «personne ne [l’]aimait». Un exercice d’apitoiement sur lui-même signe d’une certaine fébrilité, alors que les sondages inquiètent à trois mois de l’élection.
À trois mois de l’élection présidentielle, la fébrilité de Donald Trump se fait sentir à la Maison-Blanche. Mardi, le président américain donnait une conférence de presse pour évoquer la crise sanitaire qui a fait 150 000 morts aux États-Unis. Il a été interrogé sur la popularité du Dr Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, cible des attaques de la Maison-Blanche ces dernières semaines en raison de contradiction avec l’optimisme du président américain sur le Covid-19. «C’est intéressant. Il a une très bonne cote de popularité, j’apprécie ça. C’est bien. Parce que, n’oubliez pas, il travaille pour cette administration. Il travaille avec nous. Nous aurions pu prendre d’autres gens. Nous aurions pu prendre quelqu’un d’autre. Ça n’avait pas à être le Dr Fauci. Il travaille avec notre administration et, pour la plupart du temps, nous avons plutôt fait ce que lui et d’autres recommandaient», a-t-il assuré. Avant de ramener la situation à lui : «Il a cette cote de popularité élevée, donc pourquoi n’ai-je pas une haute cote de popularité… à propos du virus ? C’est assez curieux. Un homme qui travaille pour nous, avec nous, très étroitement, le Dr Fauci et le Dr Birx, qui est aussi très estimée, on a une haute estime d’eux, mais personne ne m’aime. Ça ne peut être que ma personnalité. C’est tout.»
Ces dernières semaines, Donald Trump a vu sa cote de popularité chuter à mesure que le bilan des décès causés par le Covid-19 augmentait aux États-Unis. Le graphique réalisé par FiveThirtyEight montre bien comment, à partir du moment où la crise économique a commencé à frapper le pays et la barre des 10 000 morts a été franchie, l’approbation de la gestion de la crise par(…)