Affaire QNET : 141 personnes de nationalités différentes interpellées
C’est dans le cadre d’une patrouille mixte en cette période de manifestations politiques que ces 141 personnes dont 84 bissaguais, 46 sénégalais, 9 guinéens, un (1) Burkinabé et un (1) gambien ont été interpellées ; tous ont reconnu être en Guinée en vue d’exercer une activité de la société de vente en ligne Qnet.
Selon le contrôleur général de police, Camara Mamadou, directeur central de la police nationale, cette opération prouve à suffisance la récurrence d’infiltration de corps étrangers tant à Conakry que dans les grandes villes de l’intérieur.
Ibrahima Condé, membre de Qnet, interpellé à Kountia- Magasin dans la préfecture de Coyah reconnait être de cette entreprise, mais rejette tout hébergement de corps étrangers chez lui : « ces gens sont venus ; ils ont cotisé pour prendre une maison en location pour se loger. Ce n’est pas moi qui suis ait fait des démarches pour leur trouver un logement. Ils sont venus en Guinée par le canal de leurs amis, pas moi ; parce que personne ne dira ici qu’elle a été contactée par moi pour venir en Guinée. Je n’ai appelé personne et ne connais personne parmi elles. Tout ce que je sais, c’est qu’ils sont venus pour exercer l’activité dans le cadre de la vente en ligne Qnet… Je vous le dis encore, tous ceux qui sont là sont de Qnet.»
Le général de police, Ansoumane Camara « Bafoé » explique pour sa part : « puise que nous sommes un service d’enquête, nous avons fait une descente dans le cadre de la patrouille mixte. Nous avons constaté la présence de ces personnes à Kountia (Coyah) et à Kagbélen- village (Dubreka) et nous avons procédé à leur arrestation. Ils vont être entendus par les services spécialisés afin que les choses soient situées. Ainsi, un compte sera rendu à qui le droit. Mais c’est pour dire que la police guinéenne désormais veille et veillera sur la circulation des citoyens de la CEDEAO et leurs biens,….. Les enquêtes prouveront qui est derrière ça. Moi, je ne peux pas vous dire pourquoi ils sont là, … Nous savons qu’en ce moment-là, nous sommes infiltrés,… ».
Par ailleurs, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a profité de cette occasion pour inviter les citoyens à la coopération avec ses services, en dénonçant toute personne suspecte ou tout mouvement insolite, au niveau desdits services de sécurité ou, des chefs de quartiers.
Mohamed Y