Le Programme national de lutte contre le paludisme implique les journalistes dans la lutte contre cette maladie
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en collaboration avec l’ONG Catholic relief services (CRS) a organisé un atelier d’orientation des journalistes sur lutte contre le paludisme, le mercredi 9 octobre à Conakry.
Selon, le Coordinateur de PNLP, Eugène Kaman Lamah, l’objectif de cet atelier est primordial, vu que les médias représentent le vecteur le plus à même de faciliter la compréhension des risques, des moyens de contraction et de protection du paludisme qui se trouve être la maladie la plus fréquente et ce, malgré les efforts consentis par eux.
Au compte des objectifs, M. Lamah a fait savoir que : « Nos attentes, c’est comment nous pouvons aujourd’hui, transformer tout ce que nous avons comme chiffre dans un langage communautaire, tout ce que nous avons comme difficultés, … Nous pensons que c’est cette communication avec la presse qui peut amener nos populations à s’approprier de tous nos actes afin que leur engagement, leur participation soit assumés ».
Concernant la gratuité de la prise en charge du paludisme, le Coordinateur du PNLP précise que les populations doivent savoir que, le gouvernement et les partenaires ont acheté en leur nom, les médicaments et les tests du paludisme. A ce titre, les populations doivent réclamer ce droit devant tout agent de santé qui leur demande de payer la prise en charge du paludisme.
Pour la Directrice adjointe du Projet Fonds mondial contre le paludisme niveau du CRS, Dr Djeneba Koulibaly Traoré, « Nous sommes un acteur privilégié de la lutte contre le paludisme ici en Guinée et nous avons co-organisé cette organisation avec le programme national. Parce que nous croyons que dans la lutte contre le paludisme, l’un des maillons importants, c’est la prévention. Et dans cette prévention, les journalistes doivent jouer un rôle capital».
Avant d’ajouter que cette rencontre avec les hommes des médias n’est pas un feu de paille. Le CRS entend régulariser cette démarche et faire des activités avec ce groupe de journalistes. Ce qui va permettre de combler le vide de compréhension au sein de la population. Car, si nous n’y prenons garde, nous risquons de faire beaucoup de chose sans forcément atteindre le but escompté, faute d’une bonne communication. »
Aye Condé