Réchauffement climatique : les membres de Global climat Stricke-Guinée projettent une marche pour dire « Non aux énergies fossiles », ce 25 septembre à Conakry
Les membres de Global Climate Stricke ont animé à Conakry, une conférence de presse, le lundi, 23 septembre 2019 au tour du thème : « Appuis à la mobilisation citoyenne pour la grève climatique mondiale en Guinée » dans le cadre d’une marche qu’ils entendent organiser demain mercredi dans la capitale guinéenne. Une marche qui vise à envoyer un message aux décideurs du monde entier par rapport au problème qui est en train de guetter l’humanité.
Selon le point focal de Global climate Stricke en Guinée, Ibrahima Sory Youla, cette grève climatique est une mobilisation citoyenne qui vise à mobiliser un bon nombre de citoyens dans les rues pour manifester contre tous ce qui est énergie fossile. Tout en disant oui aux projets durables à faible émission de gaz à effet de serre.
« Nous allons marcher pour dire aux autorités : non à l’énergie fossile, et les montrer vraiment que, nous avons un intérêt aujourd’hui vers les énergies renouvelables. Il n’y a qu’une seule planète qui est la planète terre et qu’il faut vraiment que nous la préservons. Il faut qu’ont développe des approches, des solutions, des techniques, des innovations qui visent à transformer ce monde à travers des projets soutenables et acceptables dans le cadre d’un développement durable ».
Poursuivant, il dira que notre marche peut pousser les décideurs à prendre d’autres initiatives. « Nous, nous sortons pour que les choses changent. Il faut que nous sortions. Nous devrions être aujourd’hui aux Etats-Unis, mais nous avons dit qu’il faut que nous impactions chez nous. La Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal sont sortis, alors que faisons-nous en Guinée? Il faut qu’on sorte. Il est temps de réagir ; si on ne réagit pas la nature va réagir contre nous ».
Enfin, Ibrahima Sory Youla notera que : « Notre seule maison est en feu, elle va brûler. Nous avons une seule maison, c’est la terre. Vous avez vu, selon les recherches, la planète Mars n’est pas encore vivable. D’ici là si rien n’est fait, on n’aura pas où aller. La seule chose que nous avons, c’est cette planète Terre et si nous ne recherchons pas à la préserver, nous risquons de la perdre ».
Aye Condé