Les membres du FNDC retracent le film de leur arrestation
Quelques heures après leur libération, les membres du Front National pour la Défense de la Constitution notamment Foniké Mengué et Sékou Koundouno sont revenus sur le film de leurs arrestations ce jeudi 18 juillet 2019, en marge d’une conférence de presse qu’ils ont animée à leur siégé sis à Kipé dans la commune de Ratoma. Mais disent que malgré les menaces et intimidations ils ne reculeront pas.
Oumar Sylla Foniké Mengué, qui a été arrêté en premier en haute banlieue de Conakry, raconte qu’il a été mis aux arrêts au moment même où il embarquait les t-shirts du FNDC : « soudainement je vois quelqu’un venir m’attraper par le dos, et il m’a dit à l’oreille que c’est la BRB, que je suis en état d’arrestation. Mais je me demandais si c’est un ami qui veut me faire un mauvais tour, mais je me suis rassuré quand j’ai vu la présence d’un arsenal des hommes en tenues venus dans 6 pick up, qui m’ont dit de m’embarquer que je suis en état d’arrestation…. C’est ainsi qu’ils m’ont conduit à la DPJ. Et une fois dans la cour mes avocats sont venus me rejoindre. Là on a compris leur objectif c’est de mettre fin au FNDC, mais avec la mobilisation, les critiques et condamnation sur notre arrestation, ils étaient paniqués, ils ne savaient plus quoi faire… ».
De son côté, Sékou koundouno lui raconte, il a été arrêté dans les locaux de la DPJ lorsqu’il est parti soutenir son ami Foniké Mengué : « on a aussitôt décidé d’informer le pool d’avocats qui se sont aussitôt rendus au niveau de la DPJ. Et moi je me suis déplacé en personne avec le camarade Billo pour venir s’enquérir des réalités et des conditions dans lesquelles le camarade Foniké a été arrêté. Aussitôt sur place dans les échanges, dès qu’ils ont aperçu ma présence, l’agent de renseignements généraux a informé qui le droit, qui estime qu’il ne fallait pas que je bouge. Je pense que c’était une manière de faire une pierre à deux coups. Et quand ils ont voulu m’interpeller, il y a eu une chaude discussion entre mes avocats et les responsables au niveau de la DPJ, suivi des auditions qui ont abouti à zéro infraction, et zéro culpabilité ».
Malgré tout, ces membres du FNDC ne comptent pas baisser les bras, et précisent que rien ne les fera reculer.
Mohamed Y