Conférence hebdomadaire des ministres : bientôt la règlementation des cliniques privées en Guinée
Le ministre de la santé, Dr Edouard Niankoye Lamah a décidé de mettre de l’ordre dans la création des cliniques privées en Guinée. Il a fait cette annonce le lundi 13 mai 2019, en marge de sa conférence de presse sur les acquis gouvernementaux en matière de santé publique. A cet effet, il a décliné ces acquis et présenté tous les défis de son département devant la presse.
Le ministre a tenu à rappeler qu’il a déjà adressé une lettre circulaire à tous les propriétaires de ces cliniques privées dans laquelle il les invite de se présenter au ministère de la santé en vue d’examiner tous les agréments dont ils sont détenteurs.
Dr Niankoye Lamah a estimé qu’il y a trop de cliniques qui ne sont pas contrôlées : « Chacun se lève et ouvre un cabinet. Autant on parle des médicaments criminels, autant il faut parler de l’exercice criminel de la médecine. Nous sommes allés au-delà, tous les propriétaires de cliniques quel que soit leurs dimensions, doivent se présenter au ministère de la santé pour vérification ».
Selon le ministre, désormais, pour ouvrir une clinique privée en Guinée, il faudrait remplir certaines conditions : « Une des conditionnalités maintenant, c’est que personne ne va ouvrir une clinique privée en Guinée s’il ne dépose pas la liste de son personnel avec leurs qualifications, c’est-à-dire les diplômes qui attestent que les gens qui y travaillent sont qualifiés. Le vrai problème, c’est des noms et des structures neufs qui attirent les gens, mais le contenu en ressources humaines n’est souvent pas approprié. Donc, mon département est conscient et a déjà pris la décision de nous entretenir avec ces sujets ».
Désormais, les propriétaires de cliniques non règlementées, subiront des sanctions : « Ceux qui ne se présenteront pas au bout d’un certain délai, nous allons autoriser des personnes qui vont fermer ces cliniques, et cela se fera, soyez en sûr d’ici un certain temps, vous aurez les échos de cette décision », a conclu le ministre.
Mohamed Y