La ministre de l’agriculture parle des perspectives de son département
La ministre de l’Agriculture, Madame Mariame Camara face à la presse ce lundi 28 janvier à Conakry a eu à décliner le bilan du secteur de l’agriculture guinéenne.
Tout a commencé par un exposé sur des actions menées par le gouvernement guinéen sous le leadership du Président de la République, Professeur Alpha Condé. C’est dans cette logique, qu’elle a fait un aperçu général de la situation de l’agriculture à travers, les données chiffrées ainsi que ses perspectives
Sur le plan institutionnel, depuis 2011, la ministre de l’agriculture a tenu à préciser que « la mission d’appui du Ministère de l’Agriculture au monde rural a été renforcée à travers l’érection des structures de recherche, de vulgarisation-conseil et de statistiques agricoles en Etablissements Publics à caractère administratif (EPA), dotés d’une autonomie de gestion afin de remplir efficacement et durablement leur mandat en faveur des producteurs ».
En matière d’approvisionnement en intrants en Guinée, Madame le ministre a fait savoir que l’approvisionnement en engrais a connu une évolution significative « elle est passée de 2 000 tonnes par an jusqu’en 2010 à 100 000 tonnes en 2018. 2011, Au total 213 835 tonnes d’engrais ont été distribuées aux producteurs au prix subventionné de 135 000 GNF contre 230 000 FG le sac de 50 kg au prix sur le marché, soit un taux de subvention de 59% », expliquera-t-elle.
Selon elle, «l’Agence Nationale de la Production Rurale (l’ANPROCA) est passée d’un encadrement de 70 800 ménages en 2011 à 115 800 ménages en 2018, soit un accroissement de 63.5%. Le ratio moyen d’encadrement est passé de 200 à 150 ménages par Conseiller Agricole ce qui permet d’améliorer l’efficacité du conseil agricole. L’ANPROCA a également participé efficacement à la mise en œuvre des actions agricoles des initiatives présidentielles dans l’identification des bénéficiaires, la distribution des semences et plants, l’appui-conseil pour la mise en place et l’entretien des plantations. De 2011 à 2018, le soutien du gouvernement a permis la mise à disposition 3 000 000 litres de pesticides et 4 700 appareils de traitement phytosanitaire. Cette opération a permis de mettre en place un secteur privé dynamique dans l’approvisionnement en produits et équipements phytosanitaires. Elle a aussi favorisé la réduction de la main d’œuvre en matière de désherbage et un meilleur contrôle des nuisibles ». a conclu Mariame Camara
Aye Condé