Massacre du 28 Septembre : un comité de pilotage mis en place
Ce vendredi 1er juin 2018, le ministre de la justice garde des sceaux a officiellement mis en place un comité de pilotage pour le jugement des crimes commis lors des événements du 28 septembre 2009. La cérémonie a été présidée par le premier ministre chef du gouvernement Ibrahima Kassory Fofana.
Ce comité de pilotage est placé sous l’autorité du ministre de la justice, gardes des sceaux qui en assure la présidence et l’orientation stratégique. Il est composé outre du ministre de la justice, de 12 membres, représentants des institutions et organismes ci-après :
-Un représentant de la cour suprême ;
-Deux représentants du ministère de la justice de Conakry
-Un représentant du parquet général de la cour d’appel de Conakry
-Un représentant du haut commandement de la gendarmerie nationale, direction de la justice militaire ;
-Un représentant de la direction générale des services de police ;
-Un représentant de la société civile,
-un représentant du HCDH,
-Un représentant de l’Union Européenne ;
-Deux représentants de l’ambassade des USA,
-Deux représentants du bureau des nations unies pour l’appui à la justice pour le dossier des événements du 28 septembre.
Il aura pour mission la recherche des ressources financières pour la facilitation de la tenue du procès, la mise en place d’un dispositif de sécurité pour assurer la protection des magistrats, des parties des témoins ainsi que de tous les intervenants au procès, la mise en place d’un mécanisme d’indemnisation des victimes, la recherche des fonds pour l’’indemnisation des victimes, l’enregistrements des audiences.
En session, le comité de pilotage se réunit en session ordinaire une fois par semaine à compter de la date de son installation et en session extraordinaire sur convocation de son président ou à la demande de la majorité de ses membres. Il se réunit à la salle de réunion du ministère de la justice.
Le ministre de la Justice Garde des Sceaux s’est réjoui de la mise en place de ce comité « Les choses sérieuses commencent, bien évidemment il faut que ce comité se met à la tâche. Ce comité n’a pas besoin de moyens pour fonctionner, la mission essentielle de ce comité est une mission administrative et matérielle. Il n’est pas question que ce comité se mêle du procès qui va arriver ça c’est le travail des magistrats, et pour arriver au travail des magistrats il faut que le comité fasse un bon travail. Sans moyens financiers on ne pourra pas faire ce procès. »
Mohamed Y