Société Civile : pour une sortie de crise en Guinée

La Société Civile Guinéenne est à la recherche d’une sortie de crise du pays à travers une réunion qui a démarré ce mardi 17 avril 2018 à Conakry au siège du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSG).

Il s’agit pour les participants de faire des  propositions de solutions qui seront discutées au niveau du Comité de suivi de l’accord politique, liant le gouvernement et les partis politiques.

Selon Dr. Dansa Kourouma, président  de la société civile et représentant au Comité de suivi, son institution a premièrement, l’obligation de rendre compte aux autres membres de la société civile de ce qui se passe à l’intérieur dudit Comité, deuxièmement, de recueillir leurs préoccupations et aussi de prendre leurs propositions qui soient en mesure d’aider et à mieux défendre les positions de la société civile.

Dr. Kourouma s’est tout de même félicité de l’atmosphère détendue  des débats, mais a regretté que les acteurs politiques soient fatigués de cette confrontation politicienne « D’abord qui fatigue les partis eux-mêmes, qui empêche l’évolution normale du pays, d’une stabilité qui soit en mesure de créer les conditions pour un développement durable et économique » affirmera-t-il.

Par ailleurs Dr Dansa Kourouma a fait une critique acerbe contre certains citoyens et politiques qui pour résoudre leurs problèmes se sont spécialisés dans le déni total des textes juridiques. « nous sommes dans une société où le règlement informel de la nation a pris le déçu sur les règlements  juridiques. Donc nous sommes dans l’obligation de faire le choix entre la justice et la rue, et quand il y’a confrontation entre les deux, c’est la paix sociale qui est menacée », a-t-il démontré.

Poursuivant son speech, le président du CNOSCG a dit que la Guinée a des obligations sociales, notamment, l’emploi des jeunes qui est une demande très exigeante, l’activité économique qui s’est arrêtée à mi-chemin etc…

« Ce que nous souhaitons, c’est le respect par tous les décisions de la justice et que les acteurs politiques trouvent dans leur génie créateur, la possibilité de s’entendre », a conclu le numéro1 de la société civile guinéenne.

Aye Condé

 

 

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