Les professionnels du livre alertent l’Etat sur la ratification de l’accord de Florence
Dans le souci de mieux exercer leur profession et surtout de développer l’industrie du livre en Guinée, les écrivains et éditeurs du livre, dans le sillage de Conakry Capitale Mondiale du Livre, ont fait des recommandations ce lundi 9 avril 2018, au gouvernement guinéen à travers le représentant du ministère de la culture, du sport et du patrimoine historique, M. Hamza Kaba.
En effet, dans ce document, les professionnels du livre demandent au gouvernement de ratifier les accords de Florence (Italie) et ceux du protocole de Nairobi (Kenya) qui tient compte de certains aspects de circulation du livre pour les pays indépendants d’Afrique. A cela s’ajoute la ratification d’un projet de loi relative à l’industrie du livre en Guinée.
Selon un des représentants du collectif, la ratification de la convention de Florence permettra à la Guinée d’importer des objets à caractère éducatifs, scientifiques et culturels. En plus, cela réduira les obstacles et tarifs en matière des taxes douanières. Surtout que cette ratification créera de l’emploi pour les jeunes et l’accroissement des revenus de l’Etat.
C’est dans cette lancée que Thierno Souleymane Barry, consultant international et avocat à la Cour est revenu sur le projet de loi portant sur l’industrie du livre :
<< L’activité du livre doit être soutenue par une loi, comme toute activité humaine et il se trouve qu’aujourd’hui, nous n’avons pas une loi sur le livre. La plupart de nos outils de travail sont des empruntés par-ci par-là », précisera M.Barry.
En outre, le représentant du département, M. Hamza Kaba, a réaffirmé l’engagement du ministère de la culture et souhaité que cet avant-projet soit adopté par l’Assemblée Nationale.
Aboubacar Ben Soumah