Marche Blanche en Guinée : des femmes de l’opposition réclament justice…

Plusieurs  femmes de l’opposition guinéenne ainsi que des députés de l’UDFG ont effectué une « Marche Blanche »  ce mercredi 7 mars qui est partie du rond-point de concasseur au carrefour de Bambeto. Dans les messages des unes et des autres, elles dénonçaient l’injustice, l’impunité avant de mettre en garde le chef de l’Etat, Alpha Condé.

Cette marche s’est déroulée sans incident de Concasseur au rond-point de Bmabéto, nous rapporte notre reporter, présent sur les lieux. Ici, c’était une démonstration de force non seulement par leur mobilisation, mais aussi par leurs discours livrés. Sur place elles scandaient les mêmes slogans : «  Justice zéro, Alpha zéro. A bas la mauvaise gouvernance  ».

Ces femmes sont en  colère non seulement contre les forces de l’ordre qui selon elles tuent leurs enfants, mais contre le ministre de la justice et le chef de l’Etat qu’elles accusent de ne jamais faire justice pour les enfants ‘’assassinés’’.

Prenant la parole, Madame Baldé Rouguiatou, membre du bureau national du Bloc Liberal a déclaré ceci : «  Nous exhortons le président de la République, le gouvernement, ainsi que les responsables de l’appareil judiciaire à faire toute la lumière sur les violences politiques dans notre pays…. Nous disons non à la violence, non aux arrestations arbitraires, non aux détentions illégales, non à l’injustice, non à l’impunité… ».

Quant à l’honorable Mariama Tata Bah, elle a plutôt mis en  garde le président Alpha Condé : «  Le Pr Alpha condé nous a toujours fait comprendre qu’il n’a pas de bonnes informations. Alors, pour aujourd’hui,  je lui demande de bien écouter pour qu’il ait les bonnes informations. M. le Pr, Dieu a fait que vous soyez le président de la République, le président de tous les guinéens et de toutes les guinéennes, c’est un message fort que les femmes de ce pays font passé aujourd’hui, il faut que ça cesse, Alpha nous voulons la justice pour nos enfants, trop c’est trop. Nous vous donnons deux semaines, dans deux semaines si vous refusez de nous montrer  ceux qui ont tué nos enfants, alors nous allons vous chasser du pouvoir ».

                                                                                                                                     MY

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *