Négociations Gouvernement-SLECG : le syndicat menace de se retirer si rien n’est fait d’ici vendredi
Le syndicat des enseignants menace de se retirer des négociations si rien n’est fait d’ici le vendredi prochain. C’est une annonce faite le lundi 5 mars 2018 par le deuxième Secrétaire Général du SLECG chargé des négociations, Oumar Tounkara. C’était lors de la reprise des négociations au palais du peuple en présence du médiateur de la République.
Tout d’abord, le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana a donné les raisons de l’absence des autres membres du gouvernement en occurrence Tibou Camara et le ministre Cheick Taliby.
« Ils sont même en concertation avec les ministres concernés par cette grève. Ils ont demandé des excuses de la partie gouvernementale », a précisé Saïd Fofana.
Des excuses qui ont été aussitôt acceptées par la partie syndicale. Le SLECG par la voix d’Oumar Tounkara dira ceci : « Nous sommes pour la paix, mais nous voulons aussi avoir nos droits. Nous, nous sommes réunis à la base et le bureau exécutif nous charge de vous réitérer des requêtes suivantes : le paiement intégral et immédiat des 40% avec rétroactif, novembre, décembre, janvier et 30% en février. L’ouverture d’un couloir de négociations pour les 8 millions le plutôt possible, parce que nous avons l’impression que le gouvernement ne se focalise que sur les 40%, alors que notre préoccupation majeure ce sont les 8 millions. Deuxièmement, d’ici vendredi si le gouvernement ne prend pas le problème au sérieux pour une sortie de crise, nous serons obligés de nous retirer ou de rester à la maison ».
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