Grève des enseignants : l’Unité d’Action Syndicale soutient le SLECG
Il y a bientôt un mois que la grève des enseignants a été déclenchée en Guinée et depuis elle se poursuit sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui a provoqué un retard considérable sur l’année scolaire. Conscient de cette situation, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) a demandé le départ de plusieurs ministres de ce gouvernement dont le premier ministre. Cette annonce a été faite le lundi 5 mars 2018 à Conakry.
Alors cette conséquence directe qui touche les élèves et leurs parents mette en cause une fois de plus la faiblesse de l’enseignement guinéen. À cela s’ajoute aussi, le risque d’une année blanche en Guinée et surtout cela mettra en péril l’avenir des enfants pauvres.
Pour l’Unité d’Action Syndicale, le premier qui doit quitter le navire est le chef du gouvernement, Mamady Youla, qui selon les syndicats n’a pas joué son rôle de premier ministre pour faciliter le dialogue social et la résolution de crise sociale que lui confère la constitution guinéenne. C’est dans cette logique que les camarades pointent un doigt accusateur sur le ministre du Travail et celui de l’Education Nationale. Pour eux, ces derniers au lieu de résoudre le problème, ils n’ont fait qu’aggraver la situation en considérant le SLECG d’illégitime et traitant le Secrétaire Général, Aboubacar Soumah de « rebelle ».
Par la suite, l’UAS a rappelé que lorsqu’il y a problème socio-économique dans un pays, il y a des institutions qui doivent s’occuper de cela et non des religieux et que le président de la République devrait être le dernier recours. Avant d’affirmer officiellement son soutien au nouveau bureau exécutif du SLECG. L’Unité d’Action Syndicale a aussi salué l’initiative d’Alpha Condé pour la mise en place d’un comité afin de résoudre cette crise qui continue à perturber le système éducatif guinéen.
A noter que l’Unité d’Action Syndicale est composée de plusieurs centrales syndicales dont la COSATREG, l’UGTG.
Ibrahima Soya Bah