Politique : l’opposition Républicaine décrète la journée du 05 mars pour le recueillement et l’enterrement
A la sortie d’une plénière qu’elle a tenu le mercredi 28 février 2018 au QG de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), sis à la Minière, dans la commune de Ratoma, l’opposition Républicaine a annoncé une journée de recueillement à la mémoire du jeune étudiant tué le lundi passé à Hamdallaye mais aussi la marche des mères et sœurs de toutes les victimes tuées lors des manifestations de l’opposition.
Prenant la parole, Alhousseny Makanera Kaké qui a fait le compte rendu de cette rencontre, a déclaré que l’opposition a pris acte de la décision de la CENI et la volonté des autorités à faire en sorte que les irrégularités qui ont été commises lors de la centralisation soient corrigées. Il a ensuite au nom de cette même opposition demandé que la présentation des preuves et des pièces à conviction de ces irrégularités se fasse devant des représentants issus de la communauté internationale et de la société civile.
Après avoir dénoncé des cas de morts de leurs militants, notamment du jeune, Boubacar Sidy Diallo, étudiant âgé de 31 ans tué récemment dans la commune de Ratoma lors de la journée ville morte, l’opposition républicaine par la voix de Makanéra a décidé que la journée du lundi 05 mars 2018, soit une journée de recueillement et d’enterrement de ce jeune qui a été fauché mais aussi de deuil.
Parlant de l’itinéraire, Alhousseny Makanera Kaké a précisé que le cortège quittera la morgue d’Ignace Deen jusqu’à Bambeto. « Nous allons assister à la prière sur le corps et il sera enterré au périmètre qui est réservé aux victimes que nous nous avons même dit aux martyrs pour l’instauration de la démocratie dans notre pays. Pour ce cas précis, nous avons décidé que désormais nous ferons en sorte qu’aucun crime ne reste impuni…», lance-t-il.
Pour terminer, il a aussi annoncé que les femmes, les mamans, les sœurs de ces victimes ont décidé d’organiser une marche blanche le mercredi 07 mars prochain pour exiger la justice pour tous ces morts. « Car, trop c’est trop », ont-elles exprimé.
Mariame Y