Comment va le marché Yénguéma de Kaloum à Conakry ?
Le marché Yenguéma de Kaloum est situé au centre-ville de Conakry, ou on rencontre diverses sortes de fruits, notamment l’ananas, les mangues, les bananes, les goyaves, des avocats, à des prix variables.
Fatou Boké vendeuse au marché Yenguéma de Kaloum dit selon elle que le marché est très cher, elles ont du mal à trouver les fruits et y’a pas assez de client donc ce n’est pas du tout facile pour elles et ont vraiment du mal à s’en sortir.
Quant à Fatou Camara autre vendeuse au même marché ; elle affirme : nous vendons toutes sortes de fruits ici, avant c’était le camion qui apportait les fruits et nous comptons pour ensuite donner à d’autres femmes vendeuse qui prennent les fruits avec nous pour les revendre à leur tour et maintenant comme le marché s’est élargi , nous partons nous même prendre les fruits, les embarquer dans des voitures puis venir revendre pour gagner notre quotidien. Parfois nous avons beaucoup de clients, notamment ce sont les blancs ou les personnes qui ont leur parents à l’extérieur qui viennent acheter en quantité et inversement y’a des moments où nous n’avons pas de clients et nous pouvons conserver la même marchandise pendant deux ou trois jours. Les prix varient en fonction des saisons, si c’est la période des oranges nous vendons 04 pour 2000fg et si c’est la saison pluvieuse nous vendons 05 pour 5000fg, pamplemousses 04 pour 5000fg, et les cocos 2500fg à 3000fg.
De ce fait je vis ici depuis plusieurs années à peu près de 40ans et les administrateurs du marché ne nous fatigue pas du tout plutôt ce sont eux qui intervient quand les propriétaires des places viennent réclamer les salaires à la fin du mois, ils plaident en nos faveur en disant de nous laisser car nous vendons des aliments qui se dégradent, et vraiment grâce à l’aide des administrateurs nous nous en sortons quand même.
Il est à noter que le marché Yenguéma de Kaloum est un grand marché avec toutes sortes de variété de fruits. Nous pensons que l’Etat doit agrandir ce marché et faire en sorte que les vendeuses aient moins de mal à se procurer de fruits, cela pourrait bien contribuer au développement du pays.
Pour finir, nous ne devons pas taire le comportement inamical des administrateurs de ce marché qui n’ont pas voulu recevoir notre équipe de journalistes pour un travail de portée social concernant l’intérêt général du pays et non l’intérêt personnel . Nous avons dû nous contenter de la sympathie des vendeuses qui ont accepté de nous parler.
Fatoumata Binta Diallo