Célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse en Guinée, les étudiants participent.
La Guinée à l’instar des autres pays du monde a célébré ce mercredi 03 mais la journée internationale de la liberté de la presse. Une journée qui permet d’évaluer la liberté de la voix des sans voix à travers le monde. Elle permet également de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse.
A l’université Kofi Annan de Guinée, journalistes et étudiants venus de plusieurs institutions d’enseignements supérieurs de Conakry étaient mobilisés pour donner une autre coloration à cette fête.
Objectif, permettre aux aspirants journalistes d’apprendre des parcours de leurs ainés à travers le traitement des informations et autres sujets liés au métier du journalisme. Aussi des qualités nécessaires des journalistes et des risques et tentations contre lesquels il devrait se prémunir
Le recteur a défini la liberté de la presse comme étant une condition et une exigence de la démocratie et comme un instrument de l’autodiscipline.
Pour l’ancien ministre, Justin Morel Junior a indiqué que la vérité est la quintessence du journalisme. Une vérité qu’il identifie par ailleurs au nombre d’un certain nombre de valeurs que devrait avoir le journaliste :
‘’Pour un journaliste, la recherche constante de la vérité se manifeste par une curiosité volontaire et assumée. Ce métier se cultive avec en permanence une conjugaison entre les valeurs et les modèles. Ceux que vous avez choisis comme modèles doivent à vos yeux, représenter des valeurs. Quelles s’appellent liberté, dignité, probité, honnêteté, etc. Ces personnes sont censées être des représentants de l’éthique et de l’accomplissement professionnel. Quand on choisit d’être journaliste, on ne vient pas là pour gagner de l’argent, il faudrait pour cela devenir homme d’affaires. Quand on choisit d’être journaliste, on décide de dire la vérité, et que cette vérité soit vraie, profonde, issue de constats, d’observations et que vous ne soyez pas face à vous-même, l’objet d’une honte regrettable. C’est pourquoi le journaliste, dans sa quête quotidienne de la vérité, doit savoir chercher, observer, analyser critiquer, comparer avant d’affirmer, de démontrer’ a-t-il déclaré.
Rappelons que la journée internationale de la liberté de la presse a été instaurée par l’assemblée générale des nations unies en décembre 1993. Cela après la tenue du séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste en 1991.
Aujourd’hui la journée du 03 mai est devenue une occasion d’informer le public à propos des violations du droit à la liberté de la presse et que plusieurs journalistes risquent leur vie en donnant des nouvelles aux citoyens.
Emmanuel Aziz Millimono